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Actualité de l'ENS de Lyon

Installation d’un nouveau microscope confocal rapide de type Spinning Disk dans le laboratoire L3 de l’ENS de Lyon

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Actualité
 
Un nouveau microscope confocal rapide de type Spinning Disk a été récemment installé au L3 de l’ENS de Lyon. L’achat de ce gros équipement a pu se faire grâce au soutien du CNRS, de l’ENS de Lyon, de l’Université Claude Bernard Lyon 1, du Labex Ecofect, de la Fondation Mérieux, de l’Institut Pasteur et du Centre international de recherche en infectiologie (CIRI). Rappelons que le CIRI travaille entre autres sur les virus Ebola, de la grippe, du SIDA etc.
Le microscope Spinning Disk permet l’acquisition de tranches optiques fluorescentes très fines à très haute vitesse tout en limitant la phototoxicité induite par l’excitation laser. En bref : avec ce nouveau microscope les chercheurs peuvent obtenir une image 4D des cellules (3D + temps) et suivre des processus biologiques très rapides en quasi temps­-réel (1 image/30msec). Comme ce Spinning Disk est également équipé d’une chambre thermostatée et contrôlée en CO2, il permet de maintenir les cellules vivantes et les expériences peuvent ainsi s’étaler sur plusieurs jours.
lignee-hepatocitaire-300x245_1423645182652-jpgLignée hépatocytaire Huh7.5 infectée par le clone moléculaire JFH1 du virus de l’hépatite C. Les protéines structurales E2 (en vert) et core (en rouge) co-localisent dans certains sous-domaines de la cellule avec les éléments du complexe de réplication révélé par la protéine NS4B (en bleu). Barre d’échelle = 10µm. Photo Bertrand Boson CIRI©
François-Loïc Cosset, directeur du CIRI, est enthousiaste : "Il est exceptionnel qu'un laboratoire confiné type L3 soit équipé d'un tel microscope, alors qu'on le retrouve fréquemment au sein des plateformes d’imagerie françaises. Les chercheurs du CIRI et des partenaires ayant financé cet équipement peuvent dorénavant étudier en temps réel les différentes étapes de l’infection des pathogènes de classe 3 (virus et bactérie), c'est ça qui compte et qui fera avancer nos recherches".
Pour Bertrand Boson, Ingénieur d’Etude dans l'équipe "Virus enveloppés, vecteurs et réponses innées", ce microscope offre de nouvelles perspectives de recherche "en nous permettant pour la première fois d'étudier de façon dynamique comment les pathogènes de classe 3 (voir encadré) entrent dans une cellule et détournent la machinerie cellulaire à leur avantage pour se répliquer et se propager. En outre, grâce à ce microscope, nous pouvons dès à présent capter des événements extrêmement rapides du cycle infectieux qui peuvent parfois êtres difficiles à mettre en évidence in vitro».

Les risques dûs aux agents biologiques


Les agents biologiques sont classés en quatre groupes selon l'importance du risque d'infection qu'ils présentent, le risque maximum étant classé 4; le groupe 3 comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l'homme et constituer un danger sérieux pour les travailleurs; leur propagation dans la collectivité est possible, mais il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace.
Source  CNRS

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