Un des plus grands poètes portugais actuels
Avec le soutien du Laboratoire CERCC, du Département des Lettres de l’ENS de Lyon et de la Région Rhône-Alpes, Vincent Zonca, doctorant au CERCC, organise une master-class consacrée à l’œuvre du grand poète portugais Nuno Júdice, lauréat en 2013 du prestigieux Prix Reina Sofía de poésie ibéro-américaine en Espagne et en 2015 du 9e Prix International de Poésie Argana au Maroc, en présence de l’auteur.
Avec la participation de Jean-Claude Pinson, Michel Chandeigne, Catherine Dumas, Egidia Souto et Ricardo Marques.
Cette master-class s’achèvera par un moment de lectures : Nuno Júdice et le poète et traducteur de poésie hispanophone Jacques Ancet liront quelques unes de leurs dernières créations au Théâtre Kantor, de 18h30 à 19h45, dans le cadre de la Scène Poétique.
Nuno Júdice est né en Algarve, petite région de l’extrême-sud du Portugal, en 1949. Auteur d’une œuvre dense, romanesque, théâtrale et surtout poétique (une trentaine de recueils), également essayiste, traducteur des littératures hispanophone (Neruda), anglaise (Dickinson) et française (Molière, Corneille) et critique reconnu (il dirige la revue Colóquio/Letras depuis 2008), il est actuellement professeur de Littérature comparée à l’Université Nouvelle de Lisbonne. Considéré comme l’une des voix majeures de la poésie portugaise contemporaine, il vient de recevoir, en 2013, le prestigieux Prix Reina Sofía de poésie ibéro-américaine en Espagne, puis, en 2015, le 9ème Prix International de Poésie Argana au Maroc. Son œuvre est traduite dans plus de quinze langues et de vingt pays, en particulier en France, dont il connaît bien la langue et la littérature (il fut conseiller culturel à l'Ambassade du Portugal et directeur du Centre culturel de l'Institut Camões de Paris). Comme celle d’Al Berto, elle fit l’objet, très tôt, d’un intérêt éditorial spécifique, notamment sous l’impulsion de Michel Chandeigne. Il est, en 1996, le deuxième auteur portugais à être publié dans la collection « Poésie » des éditions Gallimard, après Fernando Pessoa. Son écriture fragmentaire, corporelle, ancrée dans la matière et le parler du quotidien et des « choses simples », est doucement élégiaque et radicalement ironique. Présentant une grande musicalité, elle est également très visuelle et se construit de sa confrontation à la lumière et à l’image.
Salle F106
Collection